Éducation

Liste des films en février

Mois de l'histoire des Noirs

Février est le Mois de l’histoire des Noirs, et cette année, il est plus important que jamais de reconnaître les extraordinaires contributions du passé et du présent des Canadiens Noirs. Nous avons une multitude de superbes films canadiens, qui sauront susciter des discussions passionnantes en classe et, comme toujours, ils sont entièrement gratuits.

Across The Line

(87 Min)

Inspiré de faits réels, Across the Line raconte l’histoire de Mattie Slaughter (Stephan James), un adolescent noir – véritable phénomène du hockey – qui s’apprête à franchir la dernière étape avant son entrée dans la LNH. Vedette de son équipe locale, il a dû affronter les préjugés des autres joueurs et des élèves de son école secondaire aux prises avec des problèmes raciaux depuis des décennies. Lorsqu’il commence à fréquenter une fille métisse de sa classe dont l’ancien petit ami est un Blanc, des tensions raciales latentes commencent à s’accentuer, mettant en péril sa chance de faire carrière au hockey.

Akilla’s Escape

(90 Min)

Akilla (Williams), un trafiquant de drogue de 40 ans, s’envole vers une aventure épique d’un soir pour trouver le gang de rue qui a pris en embuscade et volé lors d’un trafic de drogue. Le seul indice qu’il a est un des voleurs qu’il a capturé, un membre adolescent du gang nommé Sheppard (Mpumlwana) qui lui rappelle son plus jeune moi (aussi interpreté par Mpumlwana). À travers des aperçus dans son enfance, nous observons le vortex de violence intergénérationnelle duquel Akilla ne peut s’échapper. Alors que l’histoire atteint son point culminant, nous nous posons la question : que faudra-t-il pour rompre le cycle? 

Akilla’s Escape a été présenté en première au festival de film TIFF en 2020 et a remporté cinq prix Écrans canadiens.

« Akilla’s Escape est un drame criminel revu de façon délicate et approfondie » – Melissa Vincent, The Globe and Mail
 

Anything Is Possible: The Serge Ibaka Story

(47 Min)

Après le couronnement de son équipe comme championne de la NBA, Serge Ibaka, un joueur des Raptors de Toronto, retourne en République du Congo avec le trophée remporté par son équipe afin d’inspirer les gens de sa communauté. C’est avec émotion qu’il revient à Brazzaville, la ville où il a grandi dans la pauvreté, et parfois même dans la rue, après s’être retrouvé seul à sept ans suite de la mort de sa mère et à l’emprisonnement de son père peu après. Malgré ces énormes obstacles, il a réalisé son rêve de devenir un champion de la NBA et la première personne à apporter le trophée au Congo.

Si son aventure dans la NBA est une histoire inspirante qui a mené à la réalisation de son rêve de toujours, dans ce documentaire, Ibaka ne célèbre pas seulement son propre exploit; il cherche à transmettre le message qu’avec beaucoup de travail et de détermination, rien n’est impossible.

Black Liberators WWII

(66 Min)

Le documentaire Black Liberators WWII raconte les histoires héroïques de soldats canadiens Noirs et caribéens qui ont servi dans l’armée canadienne au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ces histoires de guerre peu connues révèlent les actes incroyables de bravoure et de patriotisme de ces soldats, alors qu’ils affrontaient les dures réalités du racisme tant au Canada que sur le champ de bataille. 

Le réalisateur Adrian Callender invite le public à découvrir cette histoire et à rendre hommage aux personnes qui se sont battus pour leur pays et leur liberté. Ce documentaire innovant est une pièce essentielle de l’histoire du Canadae, et il fait en sorte que les sacrifices de ces vétérans ne soient jamais oubliés.

 

The Book of Negroes

(265 Min)

Une minisérie de CBC basée sur le roman à succès international de l’auteur canadien Lawrence Hill. Une histoire captivante sur la perte, le courage, l’amour et le triomphe de l’esprit humain, ce récit suit le parcours extraordinaire d’Aminata Diallo (Ellis), une femme africaine indomptable.

En 1750, âgée de 11 ans, la jeune Aminata est kidnappée dans son village natal en Afrique de l’Ouest et elle commence alors un périple intense qui la transporte à travers la dure épreuve qu’est l’esclavage, la tourmente de la révolution américaine et qui la mène ultimement à la liberté dans la colonie britannique de la Nouvelle-Écosse. Brillante et déterminée, Aminata est une héroïne remarquable dont les liens inébranlables avec son patrimoine africain la guident à travers des obstacles inimaginables dans sa quête pour la liberté et ultimement lui permettent d’assumer le rôle de leader pour lequel elle était destinée.

Profondément émouvant et inspirant, The Book of Negroes explore de dures réalités historiques à travers le regard inébranlable d’une forte femme protagoniste dont l’histoire restera avec vous longtemps après avoir été racontée.

The Carter Effect

(70 Min)

Préparez-vous à vivre la « Vince-O-Manie » avec ce portrait inédit de Vince Carter, ce joueur de 1,98 m qui a participé huit fois au match des étoiles de la NBA et qui a électrisé la scène du basketball canadien lorsqu’il s’est joint aux Raptors en 1998. Ce documentaire captivant raconte comment il a contribué à la notoriété de l’équipe et à faire connaître Toronto au monde entier.  

Comprenant des entrevues avec Steve Nash, Director X, Mona Halem et Drake, de même qu’avec Carter lui-même, le film nous fait vivre la fièvre du jeu et saisit toute la complexité de l’industrie du basketball.  

Hommage divertissant à une légende du sport et lettre d’amour à la ville de Toronto, The Carter Effect traduit le mélange enivrant de fierté civile, de musique et de diversité qui fait de Toronto un endroit unique. The Carter Effect a été mis en nomination dans la catégorie du meilleur documentaire au Festival international du film de Cleveland.

Invisible City (La Cité Invisible)

(75 Min)

Documentaire percutant qui a pour cadre le projet de logements sociaux du quartier Regent Park à Toronto, La cité invisible suit le difficile parcours de deux amis d’enfance, Kendell et Mikey, qui grandissent dans des foyers monoparentaux d’un quartier défavorisé.

Le réalisateur nommé aux Oscars Hubert Davis suit les deux jeunes garçons pendant trois ans, peignant ce portrait intime sur fond de communauté en transition : les immeubles de logements sociaux de Regent Park vont bientôt être démolis et il n’est pas dit que le redéveloppement est de bon augure pour les résidents.

Les pressions sociales poussent les garçons à faire de mauvais choix, alors que leurs familles cherchent à leur inculquer la volonté de réussir. Davies ne propose pas de solutions simples aux problèmes rencontrés. À la place, il montre la véritable incertitude qui pèse sur les vies de ces jeunes gens et l’impossibilité de prévoir ce qu’il va advenir d’eux.

Mighty Jerome

(84 Min)

En 1959, à tout juste 19 ans, l’athlète afro-canadien Harry Jerome était l’étoile montante de l’athlétisme au Canada et il s’apprêtait à participer aux Jeux olympiques. En 1962, après qu’il ait subi une terrible blessure à la jambe, tout le monde craignait que sa carrière ne soit terminée. Mais Jerome était déterminé à ne pas abandonner, et il se lança dans ce que son entraîneur a appelé « le plus grand retour à la compétition de l'histoire de l'athlétisme ».

Véritable héros canadien et source d’inspiration, Jerome a continué à courir malgré les défis d’ordre personnel, racial et politique, le tout avec une force de caractère aussi impressionnante que ses capacités athlétiques. Un documentaire profondément pertinent qui raconte l'histoire du coureur depuis ses débuts et jusqu’à sa mort soudaine et tragique.

Ce film fera vibrer tous ceux qui apprécient les histoires de courage et de passion.

Mr. Jane and Finch

(45 Min)

Après des décennies à travailler sans relâche pour défendre les intérêts de la communauté Jane and Finch à Toronto, Winston LaRose décide de se présente comme candidat au conseil municipale de la ville de Toronto à 81 ans. Aimé par ceux de son quartier – qui l’ont affectueusement baptisé “M. Jane and Finch” – la campagne populaire de LaRose gagne du terrain, jusqu’à ce qu’un changement inattendu et controversé à la taille du conseil multiplie par deux ses concurrents et présente des défis insurmontables.

Mr Jane and Finch est un profil de la vie et du travail d’un leader inspirant de la communauté noire qui offre aussi un regard en profondeur intéressant sur une campagne électorale et les difficultés uniques associées.
 

The Skin We’re In

(44 Min)

Exploration urgente des relations interraciales, ce documentaire du réalisateur acclamé Charles Officer suit le journaliste et activiste primé Desmond Cole alors qu’il lève le voile sur le racisme au Canada, invitant tous les Canadiens à comprendre ce que signifie d’être dans sa peau.  

Cole a été récompensé dans le cadre des Prix du magazine canadien pour son article-couverture percutant et incisif sur le fichage et le profilage ethnique publié dans Toronto Life. Dans ce documentaire d’une honnêteté scrupuleuse de Charles Officer, il parcourt l’Amérique du Nord pour savoir ce que signifie réellement d’être Noir au 21e siècle.

Saint-Valentin

Si vous cherchez une activité amusante à faire cette Saint-Valentin, nous avons ce qu’il vous faut. Nos recommandations de films pour le 14 février explorent un large éventail d’expériences amoureuses.

Barney’s Version (Le monde de Barney)

(134 Min)

Le monde de Barney raconte l’histoire de Barney, interprété par Paul Giamatti — une performance qui lui a valu un Golden Globe. Alors qu’on suit Barney de son enfance jusqu’à sa vieillesse, on le voit passer d’une relation amoureuse à une autre, tenter de contrôler les exubérances de son père (Hoffman) tout en étant poursuivi par un policier qui le soupçonne d’avoir assassiné son meilleur ami Boogie (Speedman).

Basé sur le best-seller du même nom, écrit par Mordecai Richler et gagnant du prix Giller, ce film humoristique et profond s’est mérité sept prix Génie et a été nommé pour un Oscar.

« Ce film à la distribution impeccable, menée par un Paul Giamatti parfaitement juste, nous transporte agilement à travers 4 décennies de la vie tumultueuse du personnage principal avec exubérance, grand sens visuel et, surtout, avec grâce. » — Michael Rechtshaffen, Hollywood Reporter

Bollywood/Hollywood

(105 Min)

Tourné dans les banlieues cossues de Toronto, Bollywood/Hollywood s’amuse à déjouer les conventions romantiques des cultures indienne et canadienne. Rahul (Khanna), un riche entrepreneur canadien d’origine sud-asiatique est pressé par sa mère (Chatterjee) et sa grand-mère de trouver une charmante fille hindoue pour l’accompagner au mariage élaboré de sa sœur (Malik).

Pour se plier à leurs exigences avec humour, il embauche Sue (Ray), une escorte séduisante, pour qu’elle prétende être sa fiancée. Naturellement, les deux tombent amoureux et, tout aussi naturellement, des complications s’ensuivent. Incorporant le style exubérant et excessif de Bollywood — mélodrame, chorégraphie et musique — Deepa Mehta permet à la culture et aux comportements sociaux typiquement indiens de s’épanouir au cœur de Toronto.

« Des rires en abondance, des chansons et des danses joyeuses, le tout doublé d’une histoire d’amour étonnamment touchante. » — Kevin Laforest, Montreal Film Journal

Double Happiness (Bonheur aigre-doux)

(87 Min)

Jade Li (Oh), une pétillante Canadienne d’origine chinoise, veut devenir une actrice sans contrarier ses parents extrêmement traditionnels. C’est une prouesse d’équilibriste que Jade a peine à accomplir. Parlant anglais, portant des vêtements occidentaux et sortant avec des garçons qui ne sont pas Asiatiques, Jade mène une vie secrète dès qu’elle sort du giron familial étouffant, mais chaleureux. Tout se complique lorsque Mark (Rennie), un étudiant universitaire blanc canadien, insiste pour transformer leur amourette en quelque chose de plus sérieux. Voilà une relation amoureuse que les parents de Jade auraient en horreur! Que peut-elle faire?

Sandra Oh a remporté le prix Génie de la Meilleure actrice pour son rôle. Le film a également remporté des prix à Vancouver, à Berlin et à Turin, en Italie.

The F Word (Et si jamais)

(102 Min)

Wallace (Radcliffe) est un décrocheur de l'école de médecine qui accumule les échecs amoureux. Lorsque tous ses amis, même son nigaud de coloc Allan (Driver), semblent avoir trouvé l'âme sœur, Wallace décide de mettre l'amour en veilleuse.

Bien sûr, c'est à ce moment-là qu'il rencontre Chantry (Kazan), une dessinatrice d'animation qui vit avec son amoureux de longue date, Ben (Spall). Le « F Word » du titre anglais de cette comédie romantique et contemporaine très drôle ne fait pas référence à ce que l’on pense, mais plutôt à « friendship », ou amitié. Une complicité s'installe immédiatement entre Wallace et Chantry, mais ils sont résolus à ne rester que de bons amis, ce qui pourrait s'avérer plus difficile qu'ils ne le croient.

« Et si jamais est une comédie tout à fait charmante. Radcliffe et Kazan sont irrésistibles. » — Peter Travers, Rolling Stone

Funny Boy

(109 Min)

Une histoire déchirante d’amour et de souffrance suit Arjie (Nand dans le rôle d’enfant, Ingram dans le rôle d’adulte), un enfant Tamoul au Sri Lanka que sa famille désigne comme « drôle de gamin » parce qu’il ne se comporte pas comme les autres garçons. Il est inspiré par son cousin canadien à l’esprit libre d’explorer son identité et agit sur les sentiments qu’il tient pour certains garçons de sa classe. Devenu adulte, la guerre civile éclate au Sri Lanka et entraîne des tragédies et des bouleversements, et menace sa vie, celle de sa famille et de son premier véritable amour.

Inspiré du roman de Shyam Selvadurai, Funny Boy a reçu neuf nominations aux prix écrans canadiens et a remporté les prix pour la Meilleure musique originale, Meilleure adaptation et Meilleure réalisation. 

« Un film séduisant, rempli d’une lumière douce d’été tout au long du film grâce à la caméra de Douglas Koch. » – Guy Lodge, Variety

Gabrielle

(104 Min)

Choisi pour représenter le Canada pour l'Oscar du Meilleur film en langue étrangère en 2014, Gabrielle est un drame inspirant sur une jeune femme atteinte d'une déficience intellectuelle qui a une joie de vivre contagieuse. Comme la plupart des gens de son âge, Gabrielle rêve d'indépendance, mais lorsqu'elle tombe amoureuse d'un garçon qui chante dans sa chorale, leurs familles respectives et les intervenants sociaux doutent qu'ils soient capables d'entretenir une relation adulte.

Tandis que la chorale se prépare à donner un important spectacle, Gabrielle doit faire face aux préjugés avec courage, afin de dépasser ses propres limites.

« À première vue, c'est une simple histoire d'amour : une fille rencontre un garçon, le garçon lui plaît, la fille embrasse le garçon. Mais Gabrielle de Louise Archambault va beaucoup plus loin… c'est une histoire profondément touchante sur la différence, la dignité et le pouvoir guérisseur du chant. » — T’cha Dunlevy, Montreal Gazette

The Grand Seduction (La grande séduction)

(113 Min)

Dans cette adaptation en anglais drôle et rafraîchissant de la comédie québécoise de 2003 intitulée La grande séduction, une petite communauté de pêcheurs de la côte Est du Canada doit absolument trouver un médecin résident, sans quoi elle risque de disparaître.

Lorsque Paul Lewis (Kitsch), un médecin de la ville, vient s'établir temporairement au village sous ordonnance judiciaire, tous les habitants se donnent le mot pour le charmer et le convaincre de rester pour de bon. Guidés par un pêcheur au chômage (Gleeson), ils feront des pieds et des mains pour reproduire toutes les commodités de la grande ville et faire semblant que leur village sur le déclin a tout à offrir au Dr Lewis.

Iron Road

(99 Min)

L’histoire d’un amour interdit sur fond de construction du chemin de fer canadien à travers les Rocheuses dans les années 1880. Une jeune Chinoise (Li) se déguise en homme et persuade le fils du magnat du chemin de fer (Macfarlane) de l’engager au sein de l’équipe spécialisée dans les explosifs. Très vite, elle tombe amoureuse de lui et les deux s’engagent sur un terrain dangereux physiquement et émotivement.

Magnifiquement réalisé et mettant en vedette la légende du cinéma Peter O’Toole, Iron Road revisite une époque importante et controversée dans l’histoire du Canada.

REEL CANADA vous offre la version cinématographique de cette épopée qui s’étend sur deux continents, diffusée à l’origine sous forme de minisérie sur les ondes de la CBC.

Liverpool

(113 Min)

Émilie (Lapointe) est une jeune fille timide qui travaille comme préposée au vestiaire au club Liverpool. Un soir, une cliente du bar est transportée à l'hôpital, victime d'une surdose. Émilie décide de lui rapporter son manteau, loin de se douter que cette bonne action la plongera au cœur d'une sombre conspiration.

Pour mener son enquête dans le monde interlope de Montréal, elle peut compter sur l'aide de Thomas (Dubé), un crack de l'informatique qui est secrètement amoureux d'elle. Pendant que l'intrépide duo entreprend un dangereux périple rempli de secrets et d'intrigues, Thomas, un aspirant journaliste, se sert des médias sociaux et de la technologie pour tenter de faire éclater la vérité.

À la fois enlevant, drôle et sentimental, Liverpool est un film charmant et original sur un improbable duo de détectives en herbe qui pourraient fort bien tomber amoureux en essayant de résoudre un mystère.

Mambo Italiano

(99 Min)

Joyeuse comédie se déroulant dans une version haute en couleur de la Petite Italie de Montréal, Mambo Italiano raconte l’histoire d’Angelo Barbarini (Kirby), un fils d’immigrants italiens qui a été taquiné toute sa vie parce qu’il est « différent ».

À bientôt 30 ans, Angelo stupéfie ses parents — et toute la communauté — en défiant effrontément la tradition : il déménage pour vivre sa propre vie bien qu’il ne soit pas marié! Enfin libre, il tombe amoureux de Nino — son ami d’enfance qu’il avait perdu de vue depuis longtemps — et les deux emménagent ensemble. Ils tentent de garder le secret sur leur orientation sexuelle tandis que leurs familles s’inquiètent, commencent à avoir des soupçons et font des plans pour leur faire rencontrer de jolies Italiennes. Ce n’est pas facile d’être à la fois Italien et homosexuel, et lorsque la pression de sa double vie devient trop forte pour Angelo, ses réactions déclenchent une série de révélations surprenantes, de revirements comiques et de dénouements inattendus absolument hilarants.

Menteur

(111 Min)

Simon est un menteur pathologique. Ses amis et ses parents en ont assez et ils essaient de le confronter avec une grande intervention, mais celui-ci refuse d’admettre qu’il a vraiment un problème. Son monde est entièrement basculé lorsqu’il se réveille un jour dans une réalité alternative où tous les mensonges et les excuses qu’il a racontés se manifestent. Son patron est un ivrogne, sa belle-soeur a un béguin pour lui et tout ce que l’on peut imaginer de pire se produit. 

Tout le monde d'autre semble croire que cette nouvelle réalité est absolument normale, sauf son frère qui le connaît que la seul facon de regler cette situation loufoque est d'arrêter de mentir pour toujours. Menteur, la nouvelle comédie d'Émile Gaudrault (De père en flic), est autant drôle qu’elle est unique et fut un grand succès à la billetterie. 

 

Passchendaele (La bataille de Passchendaele)

(114 Min)

Ayant pour cadre l’apogée de la Première Guerre mondiale, La bataille de Passchendaele raconte l’histoire d’un événement important de l’histoire du Canada à travers le regard du sergent Michael Dunne (Gross), un soldat qui a été blessé en France et qui retourne à Calgary avec des cicatrices physiques et émotionnelles.

Durant sa convalescence, Dunne rencontre Sarah (Dhavernas) et se met en tête de conquérir son cœur. Lorsque le jeune frère asthmatique de Sarah, David (Dinicol), s’enrôle pour aller à la guerre, Michael retourne sur le champ de bataille afin de le protéger. Les deux hommes sont envoyés au front pour se battre dans des conditions impossibles à la bataille de Passchendaele.

Le film a remporté six prix Génie, dont ceux du Meilleur film et du Meilleur acteur pour Paul Gross.

Sabah

(86 Min)

Sabah (Khanijian) est une femme de quarante ans, protégée, qui habite avec sa stricte famille musulmane, à Toronto. Quoique sa mère, veuve et son frère conservateur Majid (Seymour) soient une source d’amour et de soutien, ils sont aussi très autoritaires.

Sabah se trouve frustrée chez elle sans savoir comment s’en échapper. Ceci jusqu'à ce qu’elle retrouve Stephen (Doyle), un non-musulman qui réveille son désir oublié pour l’indépendance et l’amour. Bientôt, Sabah se trouve comme un éclair dans une liaison interculturelle qu’elle doit cacher à sa famille.

Cette histoire d’amour, opportune et pleine d’esprit, donne une nouvelle vie à un conte classique de famille, traditions, différences culturelles et amour.

Journée du chandail rose

Le 24 février, nous sommes encouragés à porter un chandail rose afin de montrer notre solidarité contre l’intimidation. La Journée du chandail rose est une initiative canadienne, essayez d’amorcer une discussion autour de l’intimidation à l’aide de l’un de ces films canadiens.

Breakaway

(101 Min)

Rajveer Singh (Virmani) peine à trouver l’équilibre entre les désirs de sa famille traditionnelle sikhe et sa propre passion pour le hockey. Raj et ses amis jouent seulement pour le plaisir, freinés par les préjugés et les moqueries des autres équipes lorsqu’elles voient ces joueurs vêtus de turbans sur la glace. Mais lorsqu’arrive l’entraîneur Dan Winters (Lowe), rapidement, l’équipe de Singh participe à un vrai tournoi, et Raj tombe amoureux de la sœur de l’entraîneur, Melissa (Belle).

Histoire interculturelle sur la découverte de soi, Breakaway est une comédie réconfortante, pleine d’action, apportant une touche de Bollywood au sport préféré des Canadiens. Avec des seconds rôles assurés par une distribution hilarante, incluant l’humoriste et acteur Russell Peters, Breakaway vous fera acclamer ses héros improbables.

Citizen Duane

(90 Min)

Comédie excentrique et touchante, Citizen Duane raconte l’histoire de Duane Balfour (Smith), un adolescent avec de grands rêves né dans une famille de ratés spectaculaires. Ce qui commence par une simple rivalité de cour d’école fait boule de neige lorsque Duane décide de se présenter aux élections municipales dans sa petite ville de Ridgeway. Pour réussir, il devra non seulement vaincre ses puissants adversaires politiques, mais aussi ses propres incertitudes !

C.R.A.Z.Y.

(127 Min)

Succès monstre au box-office et récipiendaire de pas moins de 11 prix Génie, C.R.A.Z.Y. est un drame à la fois drôle, touchant et bouleversant sur le passage à l’âge adulte. Dès sa naissance le 25 décembre 1960, il est clair que Zac Beaulieu (Grondin) est différent de ses 4 frères. Il tente désespérément d’être aimé et accepté par ses parents, mais tout particulièrement par son père, Gervais (Côté).

Le film suit Zac alors que la vie l’entraîne dans un périple tumultueux, à la recherche de son identité sexuelle. Soutenu par une trame sonore puissante, C.R.A.Z.Y. cumule les moments de pure magie cinématographique. C’est à la fois un film grand public et un film d’auteur poignant.

Fido

(91 Min)

Bienvenue à Willard, une petite ville idyllique des années cinquante perdue dans un univers parallèle où le soleil brille chaque jour, où chacun connaît son voisin et où le courrier est livré par des zombies.

Visuellement fascinant, brillant et astucieux, Fido suit la famille Robinson qui hésite à avoir son propre zombie même si tout le monde dans le quartier possède le sien. Mais tout change lorsque Maman (Moss) achète Fido et que l’adorable brute devient le meilleur ami du jeune Timmy. Fido est un film drôle, satirique et rafraîchissant avec une distribution éblouissante et une performance exceptionnelle de Billy Connolly dans le rôle de Fido.

Jeune Juliette

(97 Min)

Pour bien des gens, l’adolescence est une période difficile. Prenez Juliette (Jamieson) : en plus de se sentir incomprise par son entourage et sa propre famille, elle doit supporter la nouvelle petite amie bohème de son père, éprouve un premier béguin pour l’ami de son frère aîné, et est de plus en plus consciente du regard des autres sur son poids. Heureusement, elle peut compter sur sa meilleure amie (Désilets) et sur le petit garçon précoce (Beaudet) qu’elle garde de temps en temps pour l’aider à passer à travers cet éprouvant passage à l’âge adulte.
   
Débordant d’humour et de sincérité, ce quatrième film de la réalisatrice et scénariste Anne Émond saisit à merveille comme il peut être ardu et douloureux de grandir, de lâcher prise et d’apprendre à s’aimer, sans se soucier de l’opinion des autres.