Situé dans le magnifique paysage du cercle arctique, ce charmant récit d’apprentissage doux-amer raconte l’histoire d’une amitié inattendue entre un chasseur obsédé par la recherche d’un troupeau de caribous disparus et une adolescente rebelle qui se perd en pleine fuite. 

Après la mort de sa mère, une “princesse de la ville” de 16 ans, Lia (Jacobs – qui a gagné un prix au Festival de film de Whistler pour sa performance) est envoyée passer un été chez sa grand-mère Gwich’in, dans une petite commnunauté située dans le nord lointain. Désespérée de retourner à la vie urbaine, elle vole un bateau et se dirige vers le sud.
 
Comme on peut peut-être s’y attendre, elle se perd rapidement, et elle est vite trouvée par Alfred (Howard), a Gwich’in chasseur, qui à contrecoeur l’aide à naviguer au travers de la vie sauvage inconnue.

Le jeune Larry Sole (Evans) grandit dans un milieu difficile à Fort Simmer, dans les Territoires du Nord-Ouest. Cet adolescent, à la fois fragile et en colère, cherche un endroit où il se sentira à sa place. Sa relation précaire avec ses amis, sa famille et son identité autochtone nourrissent son sentiment de vulnérabilité, et la violence et la drogue qui font partie de son quotidien risquent d’entraîner sa perte.

Anita Doron explore les questions de l’identité, des origines et de l’appartenance dans cette histoire de passage à l’âge adulte. Un récit sensible et tendre qui prend vie grâce à la solide performance de Joel Evans, dont l’interprétation touchante appelle l’attention et l’empathie.