Éducation

Liste des films en octobre

Mois de l'histoire des femmes

Choisissez parmi une multitude de grands films réalisés par des femmes, et de films qui traitent à la fois de récits réels et fictifs de moments marquants à travers l’histoire des femmes.

Angelique’s Isle

(90 Min)

Angelique (Julia Jones) accepte de partir en expédition avec son mari voyageur à la recherche de cuivre. Laissé seul par le reste de l’équipe pour garder un important gisement sur une île éloignée, le couple doit survivre pendant des semaines dans des conditions hivernales rigoureuses alors que leurs réserves de nourriture s’amenuisent rapidement.

Tandis que la faim commence à se faire sentir douloureusement, Angelique – une fervente chrétienne – lutte pour garder la foi et doit se tourner vers les enseignements de sa grand-mère pour pouvoir survivre. Témoignant de la force et de la résilience des femmes autochtones, Angelique’s Isle met également en vedette Tantoo Cardinal et Aden Young.

Inspiré du roman Angelique Abandoned de James R. Stevens et de l’histoire vraie d’Angelique Mott, 17 ans, Angelique’s Isle est une histoire magnifique et bouleversante de persévérance et de survie.

Beans

(92 Min)

Beans se déroule au plus fort de la résistance Mohawk de 1990 à Kanehsatà:ke (également connue sous le nom de crise d’Oka), une confrontation de 78 jours entre des manifestants Autochtones, la police du Québec, la GRC et l’armée canadienne, pour lutter contre le projet d’expansion d’un développement sur des terres non cédées.

Ces événements forcent Tekehentahkhwa (surnommée « Beans », jouée par Kiawentiio), âgée de 12 ans, à devenir adulte avant l’heure, et forçant son innocence à virer à la en colère face au traitement réservé à son peuple. S’inspirant de sa propre expérience d’enfant, la réalisatrice Tracey Deer propose une chronique poignante et captivante de ces événements réels qui ont secoué la nation, ainsi qu’un regard nécessaire sur l’impact de ces événements traumatisants sur les jeunes de la communauté.

La première de Beans a eu lieu au Festival international du film de Toronto en 2020 et a remporté le Canadian Screen Award du meilleur film.

Note sur le contenu: Ce film comporte des propos grossiers, de la violence et des éléments dont le thème peut ne pas convenir à tous les publics.

The Book of Negroes

(265 Min)

Une minisérie de CBC basée sur le roman à succès international de l’auteur canadien Lawrence Hill. Une histoire captivante sur la perte, le courage, l’amour et le triomphe de l’esprit humain, ce récit suit le parcours extraordinaire d’Aminata Diallo (Ellis), une femme africaine indomptable.

En 1750, âgée de 11 ans, la jeune Aminata est kidnappée dans son village natal en Afrique de l’Ouest et elle commence alors un périple intense qui la transporte à travers la dure épreuve qu’est l’esclavage, la tourmente de la révolution américaine et qui la mène ultimement à la liberté dans la colonie britannique de la Nouvelle-Écosse. Brillante et déterminée, Aminata est une héroïne remarquable dont les liens inébranlables avec son patrimoine africain la guident à travers des obstacles inimaginables dans sa quête pour la liberté et ultimement lui permettent d’assumer le rôle de leader pour lequel elle était destinée.

Profondément émouvant et inspirant, The Book of Negroes explore de dures réalités historiques à travers le regard inébranlable d’une forte femme protagoniste dont l’histoire restera avec vous longtemps après avoir été racontée.

The Breadwinner (Parvana: une enfance en Afghanistan)

(94 Min)

Nous sommes en 2001. Parvana (Saara Chaudry) est une jeune Afghane de 11 ans qui vit sous le régime des talibans. Lorsque son père est injustement emprisonné, Parvana se coupe les cheveux et s’habille en garçon pour pouvoir travailler et faire vivre sa famille. Travaillant aux côtés de son amie Shauzia, Parvana découvre un nouveau monde de liberté et de danger.

Faisant preuve de courage et d’imagination, Parvana puise sa force dans les histoires fantastiques qu’elle invente, et la mission qu’elle s’est donnée de retrouver son père et de réunir sa famille. Parvana est un conte animé aussi beau qu’inspirant sur le pouvoir qu’ont les histoires d’entretenir l’espoir et de nous aider à surmonter les épreuves de la vie.

Le film a été mis en nomination pour 38 prix internationaux, dont six prix Écrans canadiens et l’Oscar du Meilleur long métrage d’animation.

Empire of Dirt (Empire de la saleté)

(99 Min)

Craignant que sa fille sombre dans l'enfer de la toxicomanie comme ce fut le cas pour elle-même, Lena (Gee), une mère de famille monoparentale, décide de quitter la ville et de retourner dans la communauté autochtone où elle a grandi afin de renouer avec sa mère (Podemski). Ce retour aux sources oblige Lena à faire face à son passé et ravive de douloureux souvenirs chez les trois générations de femmes de caractère de sa famille.

Puissant et inspirant, Empire of Dirt a été mis en nomination pour cinq prix Écrans canadiens, dont celui du Meilleur film.

« Empire of Dirt pose un regard neuf sur une histoire mère-fille conventionnelle, en mettant au cœur de ce récit dramatique leur héritage cri et son influence sur leurs vies et leurs relations. » — Linda Barnard, Toronto Star

* Veuillez noter que ce film a été produit et écrit par une personne Autochtone, mais qu’il n’a pas été réalisé par une personne Autochtone. imagineNATIVE définit un film Autochtone comme étant un film réalisé ou co-réalisé par une personne Autochtone.

Jeune Juliette

(97 Min)

Pour bien des gens, l’adolescence est une période difficile. Prenez Juliette (Jamieson) : en plus de se sentir incomprise par son entourage et sa propre famille, elle doit supporter la nouvelle petite amie bohème de son père, éprouve un premier béguin pour l’ami de son frère aîné, et est de plus en plus consciente du regard des autres sur son poids. Heureusement, elle peut compter sur sa meilleure amie (Désilets) et sur le petit garçon précoce (Beaudet) qu’elle garde de temps en temps pour l’aider à passer à travers cet éprouvant passage à l’âge adulte.
   
Débordant d’humour et de sincérité, ce quatrième film de la réalisatrice et scénariste Anne Émond saisit à merveille comme il peut être ardu et douloureux de grandir, de lâcher prise et d’apprendre à s’aimer, sans se soucier de l’opinion des autres.

Maïna

(102 Min)

Film d'aventure à la fois épique et intimiste, Maïna se déroule dans le Grand Nord, avant l'arrivée des Européens. Lors d'une bataille sanglante entre le clan des Innus et celui des Inuits, Nipki, un garçon de 11 ans, est enlevé par les Inuits. Maïna, la fille du grand chef innu (Greene), fait la promesse à la mère mourante du garçon qu'elle s'occuperait de lui. Elle part aussitôt à sa rescousse, ce qui l'entraînera dans une dangereuse mission qui changera à jamais le cours de sa vie.

S'aventurant dans le nord en territoire ennemi, Maïna est capturée à son tour par Natak, le chef du clan inuit, avec qui elle entreprend un voyage périlleux vers la « terre de glace ».

Inspiré du roman de l'auteure primée Dominique Demers, ce film captivant d'une beauté envoûtante a été mis en nomination pour six prix Écrans canadiens, dont celui du Meilleur film.

Maudie (Maud)

(115 Min)

Maudie est basé sur l’histoire vraie de la peintre néo-écossaise Maud Lewis, une femme qui a surmonté les difficultés physiques de la polyarthrite juvénile pour devenir l’une des artistes d’art populaire les plus connues et les plus aimées du Canada. 

Fragile, mais dotée d’une grande force de caractère, Maudie (Hawkins) cherche à se libérer de sa famille surprotectrice et rêve de faire de l’art. Lorsqu’elle commence à travailler comme femme de ménage pour un pêcheur solitaire et bourru (Hawke), elle obtient plus que la liberté qu’elle convoitait, puisque l’improbable duo développe une relation aussi profondément intime que difficile. 

Une histoire touchante et inspirante sur la poursuite de ses rêves malgré les obstacles de la vie, Maudie est un film qui charmera tout le monde.

"Maudie vous ira droit au cœur avec son optimisme contagieux." — Tomris Laffly, Time Out

Our People Will Be Healed

(97 Min)

Le 50e film de l’éminente documentariste Alanis Obomsawin témoigne de l’enrichissement d’une communauté crie du Manitoba grâce au pouvoir de l’éducation. Les élèves d’une école locale de la nation crie de Norway House discutent de leurs aspirations et du fait qu’ils ont davantage espoir dans l’avenir que les générations précédentes.

Parler des effets du traumatisme intergénérationnel, de l’abus d’alcool et de drogues et des nombreux autres problèmes qui affligent les communautés autochtones permet aux élèves d’entreprendre un processus de guérison collective qui démontre que la communauté puise sa force dans les gens qui en font partie.

Status Quo? The Unfinished Business of Feminism in Canada

(87 Min)

Le féminisme a façonné la société dans laquelle nous vivons. Mais où en est-on aujourd'hui ? Son action demeure-t-elle pertinente ? Ce long métrage documentaire met l?accent sur des questions clés telles que la violence à l'égard des femmes, l'accès à l'avortement et l'accès universel aux services de garde, en faisant le point sur les progrès réellement accomplis dans ces domaines.

Truffé d'archives et d'histoires contemporaines évocatrices, Status Quo ? propose des réponses provocantes et parfois choquantes. Ce documentaire approfondi et confrontant rend hommage aux pionnières du féminisme canadien et soulève d'importantes questions sur la façon dont nous devrions continuer de progresser sur ce plan.

Water

(114 Min)

Water est la conclusion de la bouleversante et merveilleuse trilogie d’Éléments de Deepa Mehta. Le film, dont l’action se déroule en Inde lors de l’ascension du mahatma Ghandhi, raconte l’histoire de Chuyia (Kariyawasam), une épouse-enfant. Lorsque son mari meurt subitement, Chuyia est forcée de vivre dans un ashram pour veuves hindoues, des femmes rejetées par la société.

Heureusement, elle se lie d’amitié avec la belle Kilyani (Ray) et le jeune idéaliste Narayan (Abraham). Avec leur aide, Chuyia tente d’échapper aux contraintes de son existence. Ce film — aux images extraordinairement belles — pourrait n’être qu’une histoire austère de privation et de perte, mais avec la sensibilité de Mehta, il se charge d’espoir et d’optimisme.

Water a été mis en nomination pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère.

The World Before Her

(90 Min)

Ruhi Singh participe à un camp d’entraînement intensif à titre de candidate au concours de beauté Miss India, un tremplin infaillible vers la gloire.

Pendant ce temps, Prachi Trivedi travaille dans un camp d’un tout autre ordre, dirigé par des nationalistes hindous militants, où des jeunes filles s’entraînent pour lutter contre l’occidentalisation.

Alternant entre les deux camps, ce documentaire dynamique et percutant dévoile les difficiles obstacles que doivent surmonter les femmes qui veulent avoir une influence sur leur société.
 

Mois de l’histoire islamique

Découvrez et honorez la riche histoire de l’islam et les contributions des musulmans au Canada avec l’un de ces grands films.

The Breadwinner (Parvana: une enfance en Afghanistan)

(94 Min)

Nous sommes en 2001. Parvana (Saara Chaudry) est une jeune Afghane de 11 ans qui vit sous le régime des talibans. Lorsque son père est injustement emprisonné, Parvana se coupe les cheveux et s’habille en garçon pour pouvoir travailler et faire vivre sa famille. Travaillant aux côtés de son amie Shauzia, Parvana découvre un nouveau monde de liberté et de danger.

Faisant preuve de courage et d’imagination, Parvana puise sa force dans les histoires fantastiques qu’elle invente, et la mission qu’elle s’est donnée de retrouver son père et de réunir sa famille. Parvana est un conte animé aussi beau qu’inspirant sur le pouvoir qu’ont les histoires d’entretenir l’espoir et de nous aider à surmonter les épreuves de la vie.

Le film a été mis en nomination pour 38 prix internationaux, dont six prix Écrans canadiens et l’Oscar du Meilleur long métrage d’animation.

The Cuban

(109 Min)

The Cuban est une histoire touchante sur l’amitié, l’amour, et bien sûr, de la belle musique. Mina (Golga) est une étudiante en médecine canadienne d’origine afghane qui entreprend son premier stage dans un foyer de soins de longue-durée.  Elle y fait la rencontre de Luis (Gossett Jr.), un musicien âgé qui souffre de démence et qui a perdu plusieurs de ses souvenirs d’enfance passée à Cuba. Lorsque Mina trouve une façon de raviver sa mémoire en utilisant la musique et la nourriture de son passé, les deux s’accompagnent dans un voyage de découverte de soi qui réveille la passion de Mina pour la musique, et changent leurs vies à jamais.

Mettant en vedette des comédiens extraordinaires et une musique originale, The Cuban est une histoire interculturelle émouvante qui a reçu trois nominations aux Prix Écrans canadiens.

“Une histoire sur les pouvoirs curatifs de la musique, c’est très convaincant, a un bon rythme et vous fera même danser.” – Richard Crouse, critique de cinéma
 

Sabah

(86 Min)

Sabah (Khanijian) est une femme de quarante ans, protégée, qui habite avec sa stricte famille musulmane, à Toronto. Quoique sa mère, veuve et son frère conservateur Majid (Seymour) soient une source d’amour et de soutien, ils sont aussi très autoritaires.

Sabah se trouve frustrée chez elle sans savoir comment s’en échapper. Ceci jusqu'à ce qu’elle retrouve Stephen (Doyle), un non-musulman qui réveille son désir oublié pour l’indépendance et l’amour. Bientôt, Sabah se trouve comme un éclair dans une liaison interculturelle qu’elle doit cacher à sa famille.

Cette histoire d’amour, opportune et pleine d’esprit, donne une nouvelle vie à un conte classique de famille, traditions, différences culturelles et amour.

Window Horses

(88 Min)

Cet extraordinaire film d’animation raconte l’histoire de Rosie, une jeune poète canadienne de descendance chinoise et persane. Rosie vit à Vancouver avec ses grands-parents chinois et rêve de voyager et de découvrir le monde.

Lorsqu’elle reçoit une invitation à participer à un festival de poésie à Shiraz, en Iran, Rosie entreprend une épopée qui l’amènera à découvrir un pan mystérieux de sa vie et qui la rapprochera de ses racines persanes.

Window Horses est une belle et touchante histoire au sujet de la famille, de l’imagination, de la culture et de la découverte de sa propre identité, dont la narration est assurée par une distribution stellaire comprenant Sandra Oh, Ellen Page et Don McKellar.

Diwali

Célébrez la Fête des lumières le 24 octobre avec le court métrage de l’Office national du film, Des lumières pour Gita.

Lights for Gita (Des lumières pour Gita)

(7 Min)

Lors de son premier hiver au Canada après que sa famille ait quitté l'Inde, Gita trouve une façon spéciale de célébrer Divali, la fête hindoue des lumières.
 

Halloween

L’Halloween approche à grands pas, et quelle meilleure façon de profiter de la saison qu’en montrant un film d’épouvante canadien dans votre salle de classe (on vous fournit le plan de cours) !

Fido

(91 Min)

Bienvenue à Willard, une petite ville idyllique des années cinquante perdue dans un univers parallèle où le soleil brille chaque jour, où chacun connaît son voisin et où le courrier est livré par des zombies.

Visuellement fascinant, brillant et astucieux, Fido suit la famille Robinson qui hésite à avoir son propre zombie même si tout le monde dans le quartier possède le sien. Mais tout change lorsque Maman (Moss) achète Fido et que l’adorable brute devient le meilleur ami du jeune Timmy. Fido est un film drôle, satirique et rafraîchissant avec une distribution éblouissante et une performance exceptionnelle de Billy Connolly dans le rôle de Fido.

Pontypool

(93 Min)

Grant Mazzy (McHattie), DJ à la station de radio d’une grande ville, perd son boulot et déménage dans la petite ville ontarienne de Pontypool, où il tombe sur les nerfs de sa nouvelle directrice de station, Sydney (Houle).

Habituellement, il ne se passe rien à Pontypool, et lorsqu’un matin d’hiver, Mazzy arrive à la station pour commencer son émission, lui et son équipe sont étonnés de recevoir d’étranges nouvelles en provenance de la ville.

La petite équipe de la station se trouve retranchée dans le studio qui se trouve dans le sous-sol d’une église, essayant de comprendre ce qui se passe dehors, tandis que des renseignements de plus en plus sordides leur parviennent. Les personnes qui appellent tiennent des propos incohérents, et il semble que la langue anglaise elle-même soit infectée par un étrange virus. Sinistre et rempli de suspense, Pontypool joue sur les mots et leur signification et vous tiendra en haleine jusqu’à la toute fin.

Saints-Martyrs-des-Damnés

(115 Min)

Journaliste dans un tabloïde, Flavien (Chénier) et son photographe et ami Armand (Robitaille) sont envoyés dans un village rural du Québec pour enquêter sur une série de disparitions mystérieuses. Presque aussitôt, les choses commencent à mal tourner et Armand disparaît au cours de leur première nuit en ville.

Les habitants du village forment une drôle de bande : un maire qui gouverne avec une poigne de fer, des jumeaux effrayants qui dirigent un motel, un mécanicien qui porte un masque, une femme qui joue de la guitare aux vaches, et bien d’autres. Mais Flavien ne parvient pas à trouver de l’aide auprès d’eux, tous se montrant suspicieux à son égard, voire carrément agressifs.

Avec un style visuel saisissant et un sens de l’humour décalé, le film va au-delà des limites du film à suspense classique, abordant des questions sur l’identité, la responsabilité et la mort d’une manière rafraîchissante.